L’Afro-Asiatisme Conclusions sur ma Conférence de Bandoeng

19,90 18,91

Rééditions avec l’accord des ayants droits de la version complète et inédite (dans cette version) du livre l’Afro-Asiatisme de Malek Bennabi, préfacé par l’historien SadeK Sellam.

* Rare photo de Malek Bennabi qui se documente sur les conférences de Colombo et de Bogor en compagnie du général Mohamed Najib en juillet 1954

En stock

Quantité Prix (pcs)
1 - 2 19,90
3 - 5 18,91
6 - 10 17,91
11 - 50 16,92
51 + 15,92
Add to Cart
L'Afro-Asiatisme Conclusions sur ma Conférence de Bandoeng
L'Afro-Asiatisme Conclusions sur ma Conférence de Bandoeng
19,90 18,91
Stock limité : 2 articles restants

Livraison gratuite dès 79€

  • Expédition express en 24h
  • Retours facile sous 14 jours
Paiement 100% sécurisé

L’Afro-Asiatisme Conclusions sur ma Conférence de Bandoeng

Pour être à la hauteur de l’espérance qu’il a soulevée, le mouvement afro-asiatique lancé à la conférence de Bandoeng d’avril 1955 était tenu de porter un grand projet. Car « seuls de grands buts peuvent susciter de grandes énergies ». Reliant « l’événement et l’histoire », Bennabi a examiné les possibilités de ce mouvement, sans perdre de vue les difficultés dues aux séquelles de la « colonisabilité » et aux menées néo-coloniales. Il prescrit à « l’indigénat afro-asiatique » une politique visant à « élever l’homme sous-développé au niveau de la civilisation, et l’homme civilisé au niveau de l’humanité ».

Pour les besoins de la « synthèse afro-asiatique », il fallait une culture commune à des peuples désireux d’opposer sur « l’axe Tanger-Djakarta » une « politique d’existence » à la « politique de puissance » de « l’axe Washington-Moscou ». Les élites anti-colonialistes étaient invitées à s’élever au niveau de leurs responsabilités historiques pour passer de « l’héroïsme guerrier » à un « héroïsme social ». Faute de cette transformation, les nouveaux dirigeants risquaient de faire plus de mal à leurs peuples que le colonialisme lui-même. Bennabi voyait déjà qu’une telle élévation paraissait difficile si les classes politiques venaient à se contenter de « carriérisme » et de « partisme ».
Il fallait aussi éviter au « mépris des grands » de céder le pas à « la haine des petits ».

Le musulman, qui était soit « accusé », soit « accusateur », pourrait avoir d’autres choix s’il prenait en charge intellectuellement ses problèmes. Pour ce faire, Bennabi appelait à un « congrès musulman » qui évite les « méandres de la scolastique » et « les torrents apologétiques », pour mieux développer les « embryons sociologiques » du Coran et de la Sunna chers à Sir Muhammad Iqbal.  La réunion de ces conditions lui semblait permettre aux pays pauvres-et appauvris par la « politique de puissance »- de « s’auto-désindigéniser », mais aussi d’aider à débarrasser l’Europe de la  » psychologie de la colonisation ».
Le livre de Bennabi sur la conférence de Bandoeng a été écrit selon une grande hauteur de vue, avec une exceptionnelle vigueur intellectuelle. Il était inspiré par un  irénisme authentiquement musulman et « mondialiste ». L’auteur était convaincu aussi que « dans toute perversion, il y a des possibilités de rédemption». Ces traits ne peuvent qu’aider à voir plus clair dans la confusion ambiante et inspirer toute démarche tendant à sortir des impasses actuelles.  La réédition d’un livre qui fut proposé pour « le prix de la zone de paix » permet aussi une  meilleure connaissance de son œuvre. Cela servirait à prévenir les manipulations de son œuvre à des fins éloignées de la « politique de civilisation » et à résister à la désinformation d’islamo-politistes sécuritaires peu soucieux d’impartialité.

Auteur : Malek Bennabi

Éditions : Héritage

Avis

Il n’y a encore aucun avis

Seuls les clients connectés ayant acheté ce produit ont la possibilité de laisser un avis.